Le Réseau Envie, c’est quoi ?
Le Réseau Envie, rassemble 52 entreprises sociales, 2859 salarié(e)s dont 2011 sont en parcours de retour à l’emploi, pour un chiffre d’affaires annuel de 81 millions d’euros en 2020.
Le Réseau Envie est un des leaders de l’économie circulaire national depuis 1984
En réutilisant des appareils abandonnés par leurs propriétaires, ou en démantelant ces appareils pour en extraire des fractions de matières recyclables ou des pièces détachées, Envie participe à la limitation des déchets et contribue à faire changer les modes de consommation.
Plus de 30% des déchets d’équipements électriques et électroniques en France sont collectés et/ou traités par ses équipes.
Enfin, les entreprises Envie remettent sur le marché français chaque année plus de 100 000 appareils rénovés et garantis qu’elles revendent à bas prix, permettant à chacun d’accéder à des équipements de la vie quotidienne.
Le Réseau Envie a démontré de manière concrète que l’action sociale et l’action environnementale ne s’opposent pas mais qu’au contraire, leur synergie dessine la France et le monde de demain : une transition écologique socialement juste, au service de nos territoires et des populations qui y vivent !
Si vous adhérez à cette vision, nous vous demandons de porter ces propositions du Réseau Envie :
1/ Mettre en place des critères obligatoires liés à l’inclusion concernant tous les appels d’offre dans le domaine de l’économie circulaire.
2/ Simplifier les politiques d’accès à la formation professionnelle afin d’amplifier les compétences nécessaire à l’amplification de l’économie circulaire.
3/ Augmenter le volume financier alloué aux formations Insertion par l’Activité Économique pour répondre aux besoins.
4/ Lutter contre le « green washing » dans l’économie circulaire en établissant des critères écologiques et sociaux concernant les entreprises qui accèdent aux objets à réemployer/rénover.
5/ Mettre en place le Fonds Réparation, avec un pourcentage de prise en charge de l’acte de réparation (10% prévus seulement) permettant de viabiliser la réparation en France.
6/ Établir une labellisation sur des critères professionnels mais aussi sociaux qui favorise les entreprises sociales et solidaires pour accéder à ce fonds.
7/ Construire une nouvelle gouvernance des filières de l’économie circulaire en permettant aux entreprises opérationnelles de participer à la direction des « éco-organismes », comme le font aujourd’hui les grandes entreprises de construction et de distribution d’appareils électriques et électroniques.
8/ Mettre en place pour les entreprises qui investissent dans la production et la distribution de Pièces Détachées de Réemploi un/des dispositifs d’appui, que ce soit en terme fiscal ou d’aide à l’investissement.
9/ Garantir une contrepartie aux entreprises de l’économie sociale et solidaire en cas de taux de TVA réduite sur les activités de réemploi et de réparation : elles sont aujourd’hui défiscalisées mais auront des difficultés à lutter contre la concurrence des entreprises lucratives à la vue des coûts liés à l’insertion.
10/ Construire un cadre réglementaire pour que les entreprises sociales et solidaires puissent faire appel aux financements privés sans dénaturer la non-lucrativité au cœur de leur identité.